Erreur 1069 sur cluster Hyper-V 2008 R2

Aujourd’hui, j’ai été confronté à une prolifération d’erreurs 1069 dans le journal d’événements d’une machine Hyper-V sous Windows 2008 R2.

Cette erreur indique qu’un élément présent dans le cluster n’est pas joignable.

Un petit tour dans la console FailOver Cluster Management et je constate qu’en effet, certaines ressources sont indisponibles tandis que les disques attachés le sont toujours.

Etat d’une ressource du cluster

Après une petite recherche, il s’est avéré que les machines en question ont été éteintes dans le cadre d’un projet de démantèlement et que le cluster n’avait pas été nettoyé ; il ne m’a resté qu’à sélectionner chaque machine éteinte et démantelée et à la supprimer du cluster afin qu’il ne reste plus aucune référence.

Office WebApp en carafe sur SharePoint 2013

L’incident auquel j’ai été confronté aujourd’hui m’a permis de remettre les mains sur SharePoint, un outil sur lequel j’ai pas mal travaillé les premières années de ma – encore courte – carrière. Les Office WebApp étaient hors service ce matin sur la ferme SharePoint, que ce soit Excel, Word ou l’ouverture d’un PDF, nouveau fichier ou ancien, rien n’était accessible.

Pour Word, le message d’erreur était plutôt clair : il y a une erreur de configuration empêchant d’ouvrir le document
Pour Excel, un fond indiquant une erreur serveur et un chargement infini avec les points défilant sous « Excel Web App »

Pour expliquer grossièrement comme cela fonctionne, les WebApp sous SharePoint fonctionnent grâce à un serveur sur lequel on installe ces WebApp en question. Puis sur le serveur applicatif de SharePoint, on interroge le serveur sur lequel sont installés les WebApp ; le serveur SP fait ensuite le lien et sait qu’il doit exécuter les WebApp depuis le serveur lorsqu’un utilisateur demande à ouvrir un fichier Word, un PDF, ou tout autre fichier pris en charge. Chez Microsoft, ce serveur WebApp est nommé WAC.

Sur le WAC, j’ai pu analyser les logs, qui se trouvent dans C:\ProgramData\Microsoft\OfficeWebApps\Data\Logs\ULS ; j’avais pas mal d’erreurs qui ont bien brouillé les pistes et m’ont donné du fil à retordre. Mais tout d’abord, vérifier le bon fonctionnement du WAC, en interrogeant cette URL :

https://<SERVEURWAC.domain>/hosting/discovery

Ce qui nous renvoie quelque chose comme ceci :

Le serveur WAC est donc opérationnel. En creusant un peu les logs grâce à l’outil Microsoft ULSViewer qui permet de les lire plus facilement – et surtout, en temps réel – je tombe sur cette erreur :

Le UPA ou User Profile Application est un service qui gère les utilisateurs, les groupes et les droits qui en découlent. Pour le gérer, il faut se rendre sur l’administration centrale de SharePoint. Pas de chance, je n’ai rien pu configurer ou visualiser :

J’ai donc redémarré les deux frontaux SP, ce qui a corrigé cette erreur, mais toujours pas rendu l’accès à mes WebApp. Retour aux logs, et je tombe sur ceci :

Il semblerait donc que le fichier soit introuvable. Pourtant, le WAC fonctionne bien, et les fichiers existent, de plus les tests ont également porté sur des fichiers nouvellement ajoutés au site SP. Les relances de service « Office Web Apps » n’ayant rien donné, je décide donc de regarder le lien entre le backend SP et le WAC. En utilisant le SharePoint Management Shell qui utilise PowerShell sur le serveur backend SP :

Get-SPWOPIBinding

Cela renvoie les liens entre la ferme SP et le WAC. On obtient plusieurs infos : le type de fichier, le type d’ouverture demandé (consultation, écriture…), les conditions (HTTP ou HTTPS, interne/externe)… En apparence tout semble bien lié, cependant en détruisant le lien et en le recréant, tout s’est remis à fonctionner :

Remove-SPWOPIBinding -All $:true

On confirme la suppression du lien, les WebApps qui étaient plantées ne fonctionnent plus du tout car le SP n’en a plus connaissance. Puis on recrée ce lien :


New-SPWOPIBinding -ServerName <SERVEURWAC.domain> -AllowHTTP

En sortie d’instruction, tous les liens vont défiler, en réalité l’instruction se base sur le retour XML que l’on a vu plus haut. Les WebApp refonctionnent désormais.

Si jamais en lançant le SharePoint Management Shell il apparaît un message « The Local Farm is not accessible », cela signifie que le compte utilisé pour lancer la console n’est pas le compte d’administration de la ferme SharePoint, il faut donc l’utiliser autant que possible, en ouverture de session ou en runas.

Impossible d’importer la configuration RAID sur Dell PowerEdge R630

Si vous avez suivi les derniers billets, j’ai dû déployer quelques Windows Server sur des machines physiques Dell, plus précisément des PowerEdge R630. L’installation a été réalisée sur des serveurs de test dans un bureau, puis les disques ont été sortis pour être implantés dans la machine de production.

Or, pas moyen de remonter le RAID, il n’est nulle part proposé d’imposer la foreign configuration permettant de dire au serveur que les deux disques sont en RAID 1 ; en l’occurence, impossible de booter.

Suite à quelques contrôles de routine dans le BIOS pour bien s’assurer que les paramètres sont égaux entre les deux machines et que ma machine d’origine voit bien le RAID (paramètres SATA et paramètres BIOS/UEFI), il a fallu mettre à jour le BIOS de la machine de destination afin que la configuration soit visible et importable ; il faut donc une version de BIOS supérieure ou égale à la version du BIOS de la machine d’origine sur la machine de destination.

Le RAID 1 est bien visible sur la machine d’origine

Une fois les opérations effectuées, le serveur a pu importer la configuration et le système a démarré sans encombre.

Création d’un support USB bootable d’installation de Windows

Il y avait aujourd’hui besoin de déployer un Windows Server 2016 sur une machine qui n’est pas supportée par le WDS. Situation habituelle dans un service IT : il y avait 3 clefs USB destinées aux installations de Windows, mais on en a prêté une, l’autre on s’en est servie pour faire du transfert de data, et l’autre… ben y a un 2012 dessus. Du coup, on se retrouve toujours dans la situation où l’on finit par trouver quelque part une clef USB et qu’on doit en faire un support d’installation. Et là, aussi con que ça puisse paraître, il y a toujours la petite question qu’on se pose : « comment on fait pour créer un support d’install de Windows déjà ? »..

Si il est possible d’utiliser par exemple une appli tierce comme Rufus, ou des outils Microsoft, j’ai découvert – à ma grande surprise d’ailleurs – qu’il était possible de réaliser une clef USB bootable d’installation de Windows grâce à diskpart et le fichier ISO du système d’exploitation que l’on va installer.
On ouvre une invite de commande, puis on exécute diskpart.
list disk nous renvoie tous les disques qui sont connectés au système, on va donc select disk xx est bien évidemment le numéro représentant le support USB.
clean efface les partitions présentes ; bien évidemment on aura pris le soin de choisir une clef dont le contenu n’est pas important…
create partition primary pour recréer une partition principale ;
active comme son nom l’indique, active la partition ;
format fs=ntfs quick pour formater ladite partition ; le quick permet de faire un formatage rapide, qui ne dure que quelques secondes ;
Et enfin, on finit par un assign pour donner une lettre dans l’explorateur à cette partition fraîchement formatée.
Ensuite, il ne reste plus qu’à décomposer avec 7-Zip par exemple le fichier ISO d’installation de Windows et à copier les répertoires extraits sur le support USB. Le fichier sources\boot.wim est le fichier qui va permettre au système d’installation de s’amorcer proprement.