Powershell : compression et archivage automatique de logs

En vue d’une éventuelle mise en place d’un event collector permettant de centrer en un seul et même endroit tous les logs générés par les machines et lisibles en local dans l’event viewer, j’ai développé un petit script Powershell permettant une compression automatique des logs présents dans un répertoire dans un but d’archive. Le script ne retourne aucune information et ne procède à aucune vérification puisqu’il est idéalement appelé depuis une tâche planifiée et les droits de lecture/écriture par rapport au compte d’exécution auront été contrôlés auparavant. La journalisation étant activée, il sera possible de tracer les actions de 7z.exe et constater le succès ou l’échec de l’archivage.

Le script exécute 7-Zip, compresse les fichiers *.evtx dans une archive puis les supprime. Il conviendra naturellement d’adapter les chemins en fonction de l’environnement.

$7zpath = "C:\Program Files\7-Zip"
$logpath = "C:\events\logs-files\*.evtx"
$archivepath = "C:\events\archives"
$date = Get-Date -Format "yyyy-MM-dd"
$archivename = "logs-archive-$date.zip"
$7zreport = "C:\events\7z-compresslog-$date.log"
cd $7zpath
.7z.exe a "$archivepath$archivename" -r $logpath -mx=9 -bb -sdel > $7zreport 2>&1

Powershell : obtention de la station qui déclenche un verrouillage de compte AD

Ayant eu un cas récalcitrant de compte qui se verrouillait a priori tout seul, j’ai créé un petit script PowerShell à lancer en tant qu’administrateur sur un contrôleur de domaine. Ce script parcourt le journal d’événements de sécurité afin d’y trouver une entrée avec un identifiant 4740 correspondant à l’identifiant passé en paramètre.

Le script est disponible dans une version commentée sur mon miroir de téléchargement.

param
([string]$User)

$EventLog = Get-EventLog -LogName « Security » -InstanceID « 4740 » -Message « *$User* » -Newest 1
if ($EventLog -eq $null) {
Write-Host « User doesn’t exist or there is no log entry related to it. »
Break
}
Write-Host $EventLog[0].TimeGenerated
Write-Host $EventLog[0].Message

On appellera donc ensuite le script comme ceci :

PS > win_event4740.ps1 usertest

Par exemple, on peut utiliser LockoutStatus pour déterminer le DC qui procède au verrouillage du compte :

Sur cette capture, le compte n’est pas verrouillé, mais si il l’est, la colonne encadrée donnera le nom du DC ayant procédé au blocage du compte.

Ensuite, en se connectant au domain controller en question, l’exécution du script en passant en paramètre le login du compte verrouillé évitera d’ouvrir le journal d’évenements et d’avoir à filtrer parmi plusieurs évenements de verrouillages de compte.

Quelques techniques de sioux pour gratter un peu d’espace disque

Aujourd’hui, j’ai dû mettre à jour des machines Windows qui n’avaient pas été mises à jour depuis un bon bout de temps… comprendre que j’ai dû déployer des Service Pack 1 pour Windows 2008 R2 pour ensuite pouvoir patcher ces serveurs à jour, notamment contre Meltdown et Spectre.

Seulement, ces machines ont généralement été peu suivies et on se retrouve avec des serveurs physiques avec un RAID 1 de 150 ou 300 Go… et une partoche système de 15 Go, ce qui n’est déjà pas très large sur un OS tout juste installé mais qui s’avère vite bloquant lorsque les KB s’accumulent. 🙄

Mmmm… Imagine que t’es fauché, la paire de chaussures que tu vises est en promo mais en pointure 41 et tu fais du 44. Même avec un chausse-pieds, ça s’annonce difficile.

Le SP1 de 2008 R2 installé en standalone nécessite 7 Go de libre sur le disque système pour s’installer. Partant d’1,8 Go libre, j’ai donc dû ruser et fouiner vraiment partout pour libérer le maximum d’espace possible… le redimensionnement des partitions n’étant dans mon cas une option pas envisageable.

La base des bases : vider les répertoires temporaires.

Pour chaque utilisateur. Dans le répertoire AppData\Local\Temp : on vide. C:\Windows\Temp, pareil, tout part à la corbeille, sans oublier de la vider bien évidemment.

Le contrôle des profils utilisateurs.

En fonction de qui se connecte sur le serveur, il peut y avoir des fichiers stockés dans les profils : fichier d’installation, backups perso… on peut pas forcément supprimer sur le champ mais on a déjà une bonne piste pour savoir si on peut récupérer quelques Mo. Si un profil est indiqué comme « inconnu » ou n’est qu’un GUID ActiveDirectory (reconnaissable, de type {S-1-5-12-39837-XH273-E8732} par exemple), il est plutôt safe de détruire l’entrée.

Propriétés système > Avancé > Profils utilisateurs

Si jamais un profil prend une place énorme, il se peut qu’il reste certains reliquats de profil de connexion. En rendant visible les fichiers cachés, on peut retrouver une foultitude de fichiers .DAT dans le répertoire de l’utilisateur, pesant 2 ou 512 Ko, par paire, et généralement une fois par connexion. Encore une fois, il est plutôt safe de supprimer tous ceux plus vieux d’un mois ; je n’ai pas trouvé la cause de l’accumulation de tels fichiers mais j’ai déjà pu libérer plusieurs Go.

Le Windows Update.

Un contrôle rapide de C:\Windows\SoftwareDistribution pour voir sa taille, si elle est excessive, une petite suppression du contenu du répertoire Download ne peut pas faire de mal. Ce répertoire contient les fichiers de mises à jour téléchargés depuis le WSUS ou Windows Update ; cela signifie que le serveur ira retélécharger les mises à jour lorsqu’il en aura besoin. Il est également possible de supprimer le fichier datastore.edb présent dans le répertoire DataStore.

Le pagefile.sys.

Une opération pas toujours possible et qui nécessite un reboot mais qui peut libérer pas mal d’espace disque en le déplaçant sur une autre partition (dans cet exemple, 6 Go !). Tout d’abord, paramétrer le même fichier sur le deuxième disque, puis passer le premier à No paging file. Quitte à ensuite le redéplacer à l’emplacement initial si c’est possible pour garder la configuration d’origine.

Propriétés système > Avancé > Performances > Avancé > Mémoire virtuelle

La centralisation des sources.

Placer dans un seul et même répertoire les sources qui peuvent être déployées à droite à gauche et les placer ne serait-ce que temporairement sur un autre disque, voire même les supprimer si elles sont disponibles sur un repository facile d’accès.

Le journal d’événements.

Peu de chances de récupérer beaucoup d’espace mais cela dépend de la configuration. Il n’est pas nécessaire de vider le log complet, simplement de limiter sa taille maximale. Il peut d’ailleurs être intéressant de voir si il n’est pas possible de compresser ou de déplacer les archives des logs sur un autre disque si l’option est activée. A titre d’exemple, j’ai déjà compressé des fichiers d’événements de 600 voire 700 Mo à 90%, résultant en des fichiers bien plus petits qu’à l’origine.

Dans l’observateur d’événements eventvwr, et en allant sur chaque type de journal : Application, System, Security…

Et au final, après avoir appliqué tout ça, j’ai pu installer mon SP1 et déployer mes patchs 💪

Et en bonus, une autre astuce pour les Windows Server 2003, car oui, bien qu’ils ne soient plus supportés, ils existent encore… Pour libérer de l’espace disque, il est possible de supprimer les répertoires $hf_mig$, $NtUninstallKB et $NtServicePackUninstall du répertoire système. Pour ma part, plutôt que de les supprimer, je préfère les déplacer ailleurs… sait-on jamais ce qui peut être demandé sur un tel ancêtre !